Publié dans Société

Université d'Antananarivo - Les étudiants revendiquent la reprise des cours 

Publié le mercredi, 11 octobre 2023

A deux mois de la fin de l'année universitaire, prévue s'achever en novembre ou décembre prochains, rien ne va plus à l'université d'Antananarivo. En effet, la grève du Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants (SECES)) d'Antananarivo est loin d'être terminée. Ce sont les étudiants qui en paient le prix fort. Récemment, ils ont annoncé le retour de l'enseignement mais l'exécution est encore en attente. "Nous sommes fatigués d'attendre la décision des enseignants afin de pouvoir continuer ou terminer l'année universitaire.

Jusqu'à maintenant, aucun consensus n'est encore trouvé", soutient un étudiant. D'ailleurs, certains d'entre eux soulèvent une tournure politique derrière cette manifestation du Syndicat. A plusieurs reprises, les étudiants ont lancé un appel à l’endroit du SECES afin de poursuivre les cours, du moins pour cette année universitaire. " Nous avons perdu beaucoup de temps et d'argent, pour cette année universitaire, et nous nous sentons trahis, et nos parents avec", poursuit cet étudiant. Ces étudiants pensent être victimes d'un chantage. 

Hier encore, l'association des étudiants de la Faculté des sciences a remis sur le tapis le sujet. D'après le président de ladite association, ils prévoient d'organiser un rassemblement ce jour à l'esplanade du campus de l'université d'Antananarivo, si le SECES ne répond pas à leur revendication. 

Lundi dernier, les membres du SECES ont effectué une réunion avec les délégués des étudiants de l'Université d'Antananarivo. Le syndicat qui insiste toujours sur la décision du Conseil des ministres pour répondre à ses attentes avant de pouvoir satisfaire celles des étudiants dont la reprise des cours et clôturer l’année universitaire. 

 

Anatra R. 

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Editorial

  • Ouragan
    Entre le Népal et la France, en passant par Israël / Gaza, des rafales de vents violents de la taille des ouragans pouvant atteindre une vitesse de destruction jusqu’à 200 km/h rasent tout sur leur passage. Au Népal, la population, estimée à 30 millions d’habitants, n’en pouvait plus. L’économie népalaise, essentiellement ancrée dans le monde agricole, se sent à l’étroit. Elle dépend globalement de la diaspora travaillant en Inde ou ailleurs pour une main-d’œuvre fragile et vulnérable. Parmi les pays les plus pauvres d’Asie, le Népal ne dispose pas des perspectives d’avenir notamment pour les jeunes. La jeunesse népalaise, lasse de subir les défaillances du système politique et économique corrompu du pays et largement dominé par les voisins géants, l’Inde et la Chine, bravait les restrictions imposées par le Gouvernement. Le vase débordait lorsque les dirigeants népalais ont bloqué les connexions des réseaux sociaux dont entre autres les 26 d’entre…

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